17 octobre 2008

L'histoire


Le combat de coqs est aussi vieux que la domestication du coq sauvage. Le coq sauvage Gallus gallus aurait été domestiqué en asie pour ses qualités belliqueuses. Cela date de la sédentarisation des premiers agriculteurs dans ces régions. D'asie, la pratique s'est répandue en Europe grâce aux Grecs, aux Romains et aux Phéniciens. Il eut beaucoup de succès en Grande-Bretagne, en Irlande, en Espagne, dans les Flandres (belge et française). Il fut tellement populaire en Angleterre,notamment dans l'aristocratie que Cromwell decida de l'interdire pour éviter les rassemblements des royalistes autour des "pits", arènes. D'Europe, il fut exporté aux États-Unis par les Anglais et Irlandais, au Brésil par les Portugais et dans le reste de l'Amérique latine par les Espagnols. Aux États-Unis, il fut pratiqué par les premiers présidents et fut tellement populaire que l'aigle américain fut préféré de justesse au coq de combat comme symbole national. Certains lui reprochaient de rappeler le colonisateur anglais puisque bon nombre de souches de coqs de combat provenaient d'Angleterre. L'Afrique l'a moins connu, mis à part Madagascar où il fut amené par les Mérinas de Malaisie et par les commerçants arabes. En Asie, il reste très pratiqué sauf bien sûr par les peuples nomades. En France, il est autorisé dans les localités où la tradition est ininterrompue, c'est à dire dans une vingtaine de gallodromes des départements du Nord et du Pas-de-Calais et dans ceux des Dom-Tom. À noter que le mot « gallodrome » utilisé dans la loi, est traduit par « pitt » dans les Antilles et « rond » à la Réunion. La même loi réglemente les courses de taureaux.

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