25 octobre 2008

La préparation


Les coqueleurs malgaches entraînent et soignent méticuleusement leurs gladiateurs avant les combats. Après le combat test ou « tsapa » un grand soin est de rigueur.
Le combat test fait partie de l’entraînement ,c’est avec des adversaires différents qu’il faut tester le coq pour qu'il puisse adapter à toutes éventualités(tenda-kely,ravintsofina,tapondoha).
Le soin se fait pendant trois semaines après le combat test final:
-Semaine 1 : laisser reposer le coq ,le nourrir avec des aliments adaptés notamment le mais,le blé,les plantes vertes et aussi les vitamines(facultatif).
-Semaine 2 : entraîner le coq physiquement le matin et le soir,continuer de bien le nourrir,masser les muscles.
-Semaine 3-le « mis au vert »,il s’agit de faire reposer le coq,l’éloigner des poules.

Chaque coqueleurs a leur façon de préparer leurs combattants mais en général c’est la méthode pratiquée à Madagascar.

Karakarao ny biby

Le pari








Le combat de coq à Madagascar implique jeu d’argent, les paris varient de 2000 Ar à 20 000 000 Ar pour les grand prix.
Avant le combat ,les propriétaires accompagnés de leurs coqs sont rassemblés au milieu du terrain pour trouver leurs adversaires (mampitovy), Il s’agit de mettre au milieu un combattant et les autres observent et avancent les leurs s’ils osent lancer le défi. Quand deux coqs sont plus ou moins égaux précisément le poids et la hauteur et que les propriétaires acceptent de faire combattre leurs coqs le match peut commencer.
Mitetika est un vocabulaire utilisé par les parieurs,il s’agit de lister le nom et le montant d’argent misé par les parieurs qui sont parfois amis ou membres de la famille du propriétaire.
Les sommes d’argent collectés sont proposés aux adversaires puis donnés à l’arbitre ou déposés auprès d’un guichet.
Le propriétaire du gallodrome retient 5% du montant des paris(ofan-tany),le propriétaire en cas de victoire obtient 5 à 10 % du gain comme guise de remerciement d’avoir bien entraîné et nourri son coq(vidin-katsaka) .En cas de match nul,seul le propriétaire du gallodrome en sort gagnant.
Mais le vrai pari se fait entre les spéctateurs, « ety amin’ny sisiny » comme on dit,on peut toujours jouer même au milieu des combats,parfois les mises ne sont pas identiques :2 contre 1 ou very sasaka,3 contre 1, allant jusqu’à 10 contre 1.

La passion de combat de coq à Madagascar touche un grand mélange des classes sociales, pauvres et riches se retrouvent ensemble pour pratiquer leurs loisirs favoris. Les coqueleurs proviennent partout de l’ile entre autres Antananarivo la capitale,Fianarantsoa,Antsirabe,Moramanga,Tamatave.






23 octobre 2008

Ny karazan'akoho mpiady ankehitriny


Avy any Asia no niavian’ny genus Gallus ary nisampana ho karazany 4 izy io dia ny:Gallus varius,Gallus sonneratii,GAluus lafayettei ary ny Gallus gallus.Arakan’ny fikarohana nataon’ny Darwin tamin’nt taona 1875 dia ny ity Gallus gallus ity no razamben’ny akoho izay ompiantsika ankehitriny ity,ary tamin’ny alalan’ny fijerevana ny ADN ny no nahafantarana izany.

Ny fiompiana ny akoho dia nanomboka tany Taiwan sy ny firenena manodidina ny Azia atsimo atsinana iny.ary tonga hatrany Chine tamin’ny 6000 A.C.Ny fiompiana ity biby ity dia nisy nifandrasainy tamin’ny fomba sy ny finoana ary ny fialamboly.

Raha any karazan’ny akoho fiompy dia mizara ho karazany efatra:
-Ny akoho mpanatody lava
-Ny akoho mpiady
-Ny akoho nofosana atao sakafo
-Ny akoho natao ho haingo

Raha ny akoho mpiady hita eto Madagasikara amin’izao vaininandro izao no resahina dia avy amin’ny fifangaroan’ny karazan’akoho maro samy hafa no nanome izany.Ny fikarohana ara-tsiantifika mikasika izany aloha dia tsy mbola nisy hatramin’izao fa raha ny toe-batany sy ny toetrany amin’ny akampobeny dia izay no azo lazaina.
Ny fototrin’ny karazan’ny akoho mpiady moa dia ny:Bankivoid sy ny Malayoid.Ity voalahany dia irony be volo,lava fantsy sy maranitra,lava rambo izay tia mihanikanika;ary ny faharoa kosa dia irony akoho nofosana tsy dia lava rambo mandady amin’ny tany irony.
Ny akoho lazaintsika akoho mpiady ankehitriny dia ny fifangarohan’ny Malay avy any azia atsimo atsinanana ny Asil avy any Inde ,ny Shamo avy any Japon ary ny akoho avy any Eoropa toy ny OEG,ny akoho avy Espagne .Ny ataontsika hoe importé dia ny akoho vahiny fotsy na mainty ny tongony nefa na ireny akoho Kalamena , Kalamainty ny Mavolamba ny Poizina….lazaintsika ho tena tsy mifangaro ireny aza dia fifangaroan’ny akoho vahiny ihany koa.
Ny mahamavo ny lokon’ny tongotrin’ny akoho moa dia marihina fa avy amin’ny fihinana zavamaitso.
Raha ny fanadiadiana nataonay dia izay no razan’ireo akoho lahy mpiadintsika ireo.Raha misy te hanome fanazavana fanampiny mikasika io dia raisina atandroa indrindra ireo mpiompy akoho mpiady.

Nangonin’i Bary

17 octobre 2008

L'histoire


Le combat de coqs est aussi vieux que la domestication du coq sauvage. Le coq sauvage Gallus gallus aurait été domestiqué en asie pour ses qualités belliqueuses. Cela date de la sédentarisation des premiers agriculteurs dans ces régions. D'asie, la pratique s'est répandue en Europe grâce aux Grecs, aux Romains et aux Phéniciens. Il eut beaucoup de succès en Grande-Bretagne, en Irlande, en Espagne, dans les Flandres (belge et française). Il fut tellement populaire en Angleterre,notamment dans l'aristocratie que Cromwell decida de l'interdire pour éviter les rassemblements des royalistes autour des "pits", arènes. D'Europe, il fut exporté aux États-Unis par les Anglais et Irlandais, au Brésil par les Portugais et dans le reste de l'Amérique latine par les Espagnols. Aux États-Unis, il fut pratiqué par les premiers présidents et fut tellement populaire que l'aigle américain fut préféré de justesse au coq de combat comme symbole national. Certains lui reprochaient de rappeler le colonisateur anglais puisque bon nombre de souches de coqs de combat provenaient d'Angleterre. L'Afrique l'a moins connu, mis à part Madagascar où il fut amené par les Mérinas de Malaisie et par les commerçants arabes. En Asie, il reste très pratiqué sauf bien sûr par les peuples nomades. En France, il est autorisé dans les localités où la tradition est ininterrompue, c'est à dire dans une vingtaine de gallodromes des départements du Nord et du Pas-de-Calais et dans ceux des Dom-Tom. À noter que le mot « gallodrome » utilisé dans la loi, est traduit par « pitt » dans les Antilles et « rond » à la Réunion. La même loi réglemente les courses de taureaux.